Au bal masqué
Note : 20/20
De : Melissa de la Cruz Edition : Albin Michel Wiz
Année : 2007
Pages : 341
4ème de couverture :
A Manhattan ou à Rio, en Balenciaga ou en Prada. Theodora Van Alen défile maintenant pour les couturiers les plus hype et fréquente en secret Jack Force. Hélas, la suspicion enfle dans le petit monde des vampires. Qui sait réellement d'où vient la jeune fille ? Tous les regards se tournent vers elle, et pas seulement ceux des photographes. Lorsque les sang-bleu sont invités à un dîner de gala au Brésil, Theodora croit échapper aux rumeurs. Mais quelqu'un l'attend à Rio et le danger est plus grand qu'une chute en Stiletto.
Mon avis
Je descends du taxi, autour de moi: personne. Il n'est pas dans mes habitudes d'aller à la gare aux heures de fermeture..Je remonte mon trench, le vent souffle sur mon chapeau melon année 40...
Je me dirige comme me l'avait indiqué mon informateur vers le quai : SB002..
Un wagon typique XXème siècle est sur les rails : à l'intérieur de la lumière.
Je regarde autour de moi une nouvelle fois : toujours personne; je jête un oeil à ma montre , monte dans le wagon.
L'intérieur contraste avec l'extérieur : des tapisseries jaunies aux motifs baroques recouvrent le couloir sur la moitié du mur, l'autre moitié est recouvert d'un lambris marron foncé, usé à certains endroits.
Les compartiments sont d'époque..à l'intérieur de l'un d'entre eux : mon hôte m'attend..
Je m'assois en face en lui, une table nous sépare l'homme porte une tenue décontracte, la capuche de son pull me cache son visage, je n'aperçois que ses lèvres. J'ignore son âge, mais je lui donne mois de 20 ans..néanmoins quelque chose dans sa posture me contredit..
J'enlève mes gants et lui montre son papier. Personne ne parle.. J'entrouvre ma bouche pour prendre la parole, mais il me précède :
"Merci, d'être venue Melle Bloodylovelyeyes" ( Je voulais être le plus possible anonyme ;) )
Je lui donnait un sourire amicale.
"J'ai besoin de vous..." continua t'il sans passer par quatre chemins.
Sa voix trahissait son accent. J'avais reconnu, mon ami Oncle Sam avait le même.
"Vous me faites confiance ?" Dit il, sa voix trahissait sa jeunesse..je n'avais plus aucun doute...
Je me surpris à lui dire, alors que tout en lui n'influait que de la confiance :
"J'ignore qui vous êtes, seul la curiosité à connaître mon interlocuteur m'a poussé à vous rencontrez...Je vous prévient tout de suite, qu'il faudra me convaincre très rapidement car ma patience à des limites...J'ai d'autres contrats..."
Il 'm'avait interrompu, interloqué je le laissait poursuivre
"Je sais melle Bloodylovelyeyes(?), que je suis la seule affaire que vous ayez à traiter.."Il avait dit mon nom comme si il en doutait...
"Quand je suis venu en Europe (il me confirmait mes soupçons) j'ai entendu parler d'une Sang-Rouge qui n'avait peur de rien (il exagérait certainement un peu : j'ai peur de me faire mordre par un chien, de voir un cafard chez moi, de rater ma vie, que mes bagages soient perdus, j'ai peur qu'on doute de ma sincérité...Je fus interrompu dans mes pensées), je voulais vous connaître on m'a indiqué alors que vous étiez toujours en vadrouille et qu'en ce moment vous logiez dans un hôtel de Paris...J'ai passé une semaine à votre recherche, j'ai suivi vos moindres mouvements..je vous ai vu à des terrasses de cafés faignant de lire une page de journal, alors que vous espionniez une Dame de la haute société..."
Il s'arrêta puis repris : "si c'était une affaire parmi tant d'autres..pourquoi accepter cette rencontre alors que je vous ai glissé un mot avec écrit : rendez vous 3h Gare quai SB002"
J'étais sur les fesses, il avait raison mais mon tempérament refusait d'admettre que cette mission m'assurait un revenu...et j'en avais besoin depuis 6 mois William me donnait plus de "contrats"; j'allais être mis à la rue..
Froidement, je lui dis :"racontez moi ..et je déciderais ensuite.."
Il commenca son récit :
"Je vis à New York dans les quartiers chics, je suis ce qu'on appelle un Sang-Bleu......"
Son récit dura plus d'une heure, par moment l'unique lumière, clignotait : j'attendais le moment où elle nous plongerait dans la pénombre, avec crainte...
Son histoire m'avait convaincu : Je voulais aider Théodora, Oliver dans la suite de leur enquête, l'anecdote d'un bal avec masque m'avait quelque peu amusé : car on ignore qui est qui , des méchants, des gentils...si on aura droit au baiser ou pas...
Je trouvais juste de m'expliquer dès le départ qu'il était vampire, avec son accoutrement..je n'aurai jamais pensé... Il me signala que je pouvais compter sur le nouveau Rex : Lawrence, le grand père de Théodora : je trouvais cette option plutôt juste (je n'avais jamais travaillé encore pour des vampires, même si Edward Cullen m'avait contacté pour l'aider face à Victoria : j'avais du refusé (c'était mon ex..ca se comprend;) )..Il me parla de Mimi : j'avais un peu de pitié pour elle..son amour pour Jack la rendait plus mauvaise qu'au fond elle ne l'était..mais de là à...et enfin à être...
Mais c'est surtout pour aider mon interlocuteur que j'acceptai, j'ignorais si je pouvais lui faire confiance (j'avais l'idée d'entreprendre parallèlement une enquête sur lui...) même si quelques points de l'affaire me déplaisaient notamment le fait que Jack semblait bipolaire et d'humeur massacrante par moment face à Théodora, ça n'allait pas être simple !
De plus, je trouvais son récit plutôt court et je voulais en savoir plus..
Pourtant, je lui tendis une main pour conclure notre affaire.
J'allais me lever, quand il me demanda de lui accorder une dernière minute d'attention :
"Avant de partir, j'allais oublier de vous donnez quelque chose...Ouvrez le seulement quand je serais parti : j'espère que vous ne changerez pas d'avis..votre aide est importante..je peux pas trop en dire aujourd'hui..j'ai bien peur d'avoir été suivi..votre aide devra restée secrète,vous me comprenez..."
J'acquiesçai de la tête …
Il partie, j'allais lui demander son prénom mais il était déjà loin...
Un vent soufflant dans le couloir.à travers les vitres brisées.je me retournais : une feuille de papier pliée en deux était déposée sur la table, écrit : "ej sias iuq tse el gans tnegar"..
Je compris rapidement le message et j'étais avancé sur une chose, le nom de mon interlocuteur Dylan.
Je sortis de la gare, les employés me regardaient bizarrement..je m'avançais vers une cabine téléphonique : "Bonjour, un aller retour pour New York.."
Mon avis
Je descends du taxi, autour de moi: personne. Il n'est pas dans mes habitudes d'aller à la gare aux heures de fermeture..Je remonte mon trench, le vent souffle sur mon chapeau melon année 40...
Je me dirige comme me l'avait indiqué mon informateur vers le quai : SB002..
Un wagon typique XXème siècle est sur les rails : à l'intérieur de la lumière.
Je regarde autour de moi une nouvelle fois : toujours personne; je jête un oeil à ma montre , monte dans le wagon.
L'intérieur contraste avec l'extérieur : des tapisseries jaunies aux motifs baroques recouvrent le couloir sur la moitié du mur, l'autre moitié est recouvert d'un lambris marron foncé, usé à certains endroits.
Les compartiments sont d'époque..à l'intérieur de l'un d'entre eux : mon hôte m'attend..
Je m'assois en face en lui, une table nous sépare l'homme porte une tenue décontracte, la capuche de son pull me cache son visage, je n'aperçois que ses lèvres. J'ignore son âge, mais je lui donne mois de 20 ans..néanmoins quelque chose dans sa posture me contredit..
J'enlève mes gants et lui montre son papier. Personne ne parle.. J'entrouvre ma bouche pour prendre la parole, mais il me précède :
"Merci, d'être venue Melle Bloodylovelyeyes" ( Je voulais être le plus possible anonyme ;) )
Je lui donnait un sourire amicale.
"J'ai besoin de vous..." continua t'il sans passer par quatre chemins.
Sa voix trahissait son accent. J'avais reconnu, mon ami Oncle Sam avait le même.
"Vous me faites confiance ?" Dit il, sa voix trahissait sa jeunesse..je n'avais plus aucun doute...
Je me surpris à lui dire, alors que tout en lui n'influait que de la confiance :
"J'ignore qui vous êtes, seul la curiosité à connaître mon interlocuteur m'a poussé à vous rencontrez...Je vous prévient tout de suite, qu'il faudra me convaincre très rapidement car ma patience à des limites...J'ai d'autres contrats..."
Il 'm'avait interrompu, interloqué je le laissait poursuivre
"Je sais melle Bloodylovelyeyes(?), que je suis la seule affaire que vous ayez à traiter.."Il avait dit mon nom comme si il en doutait...
"Quand je suis venu en Europe (il me confirmait mes soupçons) j'ai entendu parler d'une Sang-Rouge qui n'avait peur de rien (il exagérait certainement un peu : j'ai peur de me faire mordre par un chien, de voir un cafard chez moi, de rater ma vie, que mes bagages soient perdus, j'ai peur qu'on doute de ma sincérité...Je fus interrompu dans mes pensées), je voulais vous connaître on m'a indiqué alors que vous étiez toujours en vadrouille et qu'en ce moment vous logiez dans un hôtel de Paris...J'ai passé une semaine à votre recherche, j'ai suivi vos moindres mouvements..je vous ai vu à des terrasses de cafés faignant de lire une page de journal, alors que vous espionniez une Dame de la haute société..."
Il s'arrêta puis repris : "si c'était une affaire parmi tant d'autres..pourquoi accepter cette rencontre alors que je vous ai glissé un mot avec écrit : rendez vous 3h Gare quai SB002"
J'étais sur les fesses, il avait raison mais mon tempérament refusait d'admettre que cette mission m'assurait un revenu...et j'en avais besoin depuis 6 mois William me donnait plus de "contrats"; j'allais être mis à la rue..
Froidement, je lui dis :"racontez moi ..et je déciderais ensuite.."
Il commenca son récit :
"Je vis à New York dans les quartiers chics, je suis ce qu'on appelle un Sang-Bleu......"
Son récit dura plus d'une heure, par moment l'unique lumière, clignotait : j'attendais le moment où elle nous plongerait dans la pénombre, avec crainte...
Son histoire m'avait convaincu : Je voulais aider Théodora, Oliver dans la suite de leur enquête, l'anecdote d'un bal avec masque m'avait quelque peu amusé : car on ignore qui est qui , des méchants, des gentils...si on aura droit au baiser ou pas...
Je trouvais juste de m'expliquer dès le départ qu'il était vampire, avec son accoutrement..je n'aurai jamais pensé... Il me signala que je pouvais compter sur le nouveau Rex : Lawrence, le grand père de Théodora : je trouvais cette option plutôt juste (je n'avais jamais travaillé encore pour des vampires, même si Edward Cullen m'avait contacté pour l'aider face à Victoria : j'avais du refusé (c'était mon ex..ca se comprend;) )..Il me parla de Mimi : j'avais un peu de pitié pour elle..son amour pour Jack la rendait plus mauvaise qu'au fond elle ne l'était..mais de là à...et enfin à être...
Mais c'est surtout pour aider mon interlocuteur que j'acceptai, j'ignorais si je pouvais lui faire confiance (j'avais l'idée d'entreprendre parallèlement une enquête sur lui...) même si quelques points de l'affaire me déplaisaient notamment le fait que Jack semblait bipolaire et d'humeur massacrante par moment face à Théodora, ça n'allait pas être simple !
De plus, je trouvais son récit plutôt court et je voulais en savoir plus..
Pourtant, je lui tendis une main pour conclure notre affaire.
J'allais me lever, quand il me demanda de lui accorder une dernière minute d'attention :
"Avant de partir, j'allais oublier de vous donnez quelque chose...Ouvrez le seulement quand je serais parti : j'espère que vous ne changerez pas d'avis..votre aide est importante..je peux pas trop en dire aujourd'hui..j'ai bien peur d'avoir été suivi..votre aide devra restée secrète,vous me comprenez..."
J'acquiesçai de la tête …
Il partie, j'allais lui demander son prénom mais il était déjà loin...
Un vent soufflant dans le couloir.à travers les vitres brisées.je me retournais : une feuille de papier pliée en deux était déposée sur la table, écrit : "ej sias iuq tse el gans tnegar"..
Je compris rapidement le message et j'étais avancé sur une chose, le nom de mon interlocuteur Dylan.
Je sortis de la gare, les employés me regardaient bizarrement..je m'avançais vers une cabine téléphonique : "Bonjour, un aller retour pour New York.."
Lorsque Theodora fit son entrée dans la salle de bal du St. Régis, toute l'assemblée s'immobilisa. Les invités la regardèrent fixement, debout près de l'entrée, illuminée par le spot, l'air de ne pas bien savoir où aller. On entendit quelques hoquets de surprise dans la foule.
Jack Force, déjà, ne pouvait plus la quitter des yeux.
2 blablas:
Digne d'un roman.... melle Bloodylovelyeyes !!!
Merci Melle Aurel ! Bloodylovelyeyes pour vous servir ;)
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